Dialogue - Marianne Lanavère

Jeudi 4 juin 2020

18H00 - 19H00

Directrice du Centre international d’art et du paysage (île de Vassivière), Marianne Lanavère s’entretient avec Alain Berland autour de son programme d’expositions, qui reflète les paradoxes du paysage et de nos liens avec le vivant, et questionne l’aménagement des espaces naturels.

Marianne Lanavère est directrice du Centre international d’art et du paysage (Île de Vassivière).

Après avoir étudié l’histoire de l’art à Paris IV-Sorbonne et la muséologie à l’École du Louvre, Marianne Lanavère a été assistante d’expositions (1997-2000) au Centre Pompidou et au Jeu de Paume à Paris. En 2002 elle a été diplômée du master « Curating Contemporary Art » du Royal College of Art de Londres puis commissaire indépendante jusqu'à 2005. Entre 2005 et 2011, elle a été directrice de La Galerie, Centre d’art contemporain de Noisy-le-Sec (Seine-Saint-Denis) où elle a réalisé une vingtaine d'expositions traduisant des recherches liées à la perception et au paysage.

Depuis 2012 elle dirige le Centre international d’art et du paysage dans le Parc Naturel Régional de Millevaches, isolé des centres urbains. Son programme s’appuie sur un contexte rural marqué de manière invisible par l’exploitation des ressources naturelles (production hydroélectrique, industrie forestière) et le développement touristique, mais aussi sur l'histoire politique de ce territoire. 

Les expositions reflètent les paradoxes du paysage et de nos liens avec le vivant, tandis que les résidences d’artistes et de chercheur.se.s questionnent l’aménagement des espaces naturels. Parallèlement, le Centre d’art renouvelle le modèle du parc de sculptures en considérant l’œuvre comme expérience dans le temps, à travers des commandes paysagères et architecturales dans les villages et en portant sur son territoire le programme « Nouveaux Commanditaires » de la Fondation de France. 

Expositions en préparation : Angelika Markul, Tiphaine Calmettes, « La vie à elle-même » (Flora Katz), « Cosmopoétique du refuge » (Dénètem Touam Bona). 

 

Crédit photo : Cyrille Karam